Assurance vie

L’assurance vie est un des placements préférés des Français. Pour causes, il s’agit d’un placement financier avantageux et très souple, qui nous laisse généralement un libre accès à nos investissements, ainsi qu’aux revenus qui y sont liés. Je vous explique ici son fonctionnement et les objectifs désirés par le souscripteur à l’ouverture d’une assurance vie.

Fonctionnement de l’assurance vie

Le souscripteur verse à sa guise de façon libre ou régulière des primes ou des cotisations. Cet argent est placé selon le choix du client, et avec les conseils du banquier, du courtier ou de l’assureur, de façon plus ou moins sécurisée. Les sommes investies forment progressivement un capital qui fructifie d’année en année grâce au taux qui est différent selon l’assurance vie choisie.

Il est possible de choisir entre plusieurs solutions. Le fonds en euros est l’investissement le plus sécurisé, il offre un rendement correct mais pas exceptionnel et il est en baisse depuis plusieurs années.

On peut également investir sur des actifs en action pour de meilleures performances de rentabilité, mais alors on accepte un risque financier et la possibilité de perdre de l’argent.

Enfin, des contrats multisupport permettent de sécuriser nos placements tout en jouant sur les marchés financiers. Le risque est présent mais il est alors réduit, et il est possible de faire gonfler le taux de rendement.

Bien sûr, il est possible de modifier nos investissements dés qu’on le souhaite, en prenant parfois quelques risques, et en étant plus sage à d’autres moments, notamment quand la bourse ne semble pas stable.

On peut à tous moment faire un rachat, et donc retirer une partie ou bien la globalité de nos investissements, en bénéficiant d’une fiscalité très favorable pour ne pas payer trop d’impôts sur nos propres placements.

Si on attend l’échéance du contrat d’assurance vie, alors le capital qui a été constitué avec les intérêts acquis, sont versés sur le compte du souscripteur s’il est en vie, ou bien à un de ses bénéficiaires.

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L’assurance vie, pourquoi faire ?

Il peut y avoir plusieurs objectifs à la souscription d’une assurance vie. Le plus souvent, il s’agira tout simplement de se constituer un capital. C’est alors un bon moyen de préparer sa retraite, on pourra alors choisir de percevoir des fonds sous forme de rente ou de capital.

C’est également une bonne façon de se protéger de l’invalidité ou bien du chômage. Il arrive que parfois, les aléas de la vie, les cas de force majeure, nous obligent à arrêter notre activité professionnelle. Dans ce cas, le retrait du capital de notre assurance vie est exonérés d’impôts même s’il n’a pas atteint la durée généralement obligatoire de 6 ou 8 ans.

L’assurance vie peut également vous permettre de transmettre un capital. On peut organiser à l’avance le partage de notre patrimoine. On choisit les bénéficiaires à notre guise, et on peut bien sûr changer la répartition à tous moment. C’est un moyen de gagner de l’argent sur l’imposition, puisque la transmission du capital d’une assurance vie se fait à des conditions fiscales particulièrement avantageuses.

Le fonds en euro

C’est le placement le plus utilisé par les Français et de loin. En effet, ce placement est sécurisé, le marché boursier n’est pas concerné, et c’est donc un moyen de ne pas stresser pour son argent, tout en étant certains d’effectuer un placement relativement rentable.

Lorsque le contrat arrive à échéance, l’assureur n’a aucun autre choix que de rembourser la totalité de la somme au souscripteur, en y ajoutant les intérêts générés au fil des années par le placement.

Un intérêt minimum est toujours garanti, il est largement supérieur à tous les autres placements sécurisés. Même si le rendement est en baisse, ça reste un placement avantageux, avec en moyenne un taux compris actuellement entre 3 et 4 %. Il faut également savoir que l’intérêt obtenu est presque toujours supérieur de quelques points au minimum garanti. Pour un minimum de 3 %, on aura généralement droit à un taux compris entre 3 et 5 %.

En revanche, comme le souscripteur ne prend absolument aucun risque, le taux ne grimpe jamais beaucoup plus haut et il dépasse actuellement très rarement les 5 %.

Le contrat d’assurance vie multisupport

C’est un moyen d’investir sur un ou plusieurs supports financiers en même temps. Vous pouvez alors combiner un fonds en euro sécurisé qui vous apporte des bénéfices par énormes mais sûrs, avec des investissements en actions, SICAV, obligations ou tout autre actif financier disponible sur le marché, c’est ce que l’on appelle des unités de compte.

Bien sûr, l’argent investi en unités de compte n’est pas garanti et c’est un risque moins value qui est possible. En revanche, il est également possible de gagner beaucoup plus qu’avec un simple fonds en euro. Vous pouvez placer vos actifs comme vous le souhaitez, avec un fonds en euro plus important pour ne pas prendre trop de risque, ou bien à l’inverse avec 80 % ou 100 % du capital en unité de compte pour essayer de gagner gros.

L’assurance vie multisupport est surtout conseillée lorsqu’on opte pour des versements périodiques mensuels. Le risque de choc boursier est alors bien mieux lissé et les risques réduit. Si vous décidez de faire un gros versement unique, assurez de choisir le meilleur moment pour effectuer votre placement.

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Différents types de gestion

meilleure assurance vie

Il est possible de gérer soi-même son contrat d’assurance vie, ou bien de faire confiance à un professionnel.Il y a 3 modes de gestion qui sont :

  • La gestion libre
  • La gestion sous mandat (ou profilée)
  • La gestion pilotée

La gestion libre

Une gestion libre signifie que vous êtes le seul maître à bord, et que vous décidez seul des actifs sur lesquels vous désirez investir. Vous répartissez alors vous-même votre capital sur les actifs de votre choix, et vous pouvez procéder à des « arbitrages » pour modifier des transferts d’un fond à un autre.

Selon l’établissement où vous aurez choisi votre assurance vie, les frais d’arbitrage seront différents. Pour une gestion libre, il faut être capable de surveiller l’évolution des actifs régulièrement, et posséder certaines compétences et connaissances dans la finance.

La gestion sous mandat

Une gestion sous mandat ou gestion profilée n’est pas gérée par le souscripteur, mais bien par l’assureur ou le courtier en charge du contrat. C’est donc lui qui décide de la manière de répartir les actifs, en fonds en euro, actions, obligation ou immobilier.

Le souscripteur aura tout de même déterminé un profil de gestion que le gestionnaire doit suivre. On trouve généralement 3 gestions sous mandat différentes :

  • La gestion sécurisée : Il s’agit d’un placement comprenant très peu de risques. Généralement entre 10 et 15 % d’actions seulement.
  • La gestion équilibrée : C’est un placement qui est également peu risqué, mais il y a tout de même un part d’actions non-négligeable, de l’ordre de 30 à 50 %.
  • La gestion dynamique ou offensive : C’est ici une gestion plus agressive, avec environ 75 % d’action contre seulement 25 % des parts dans un fonds en euro.

La gestion pilotée

Il s’agit ici d’un mode de gestion automatique des fonds. Ils sont transférés d’un support financier à un autre selon les critères préalablement définis par le souscripteur. Il y a ici de nombreuses options possibles, dont voici les plus courues :

La répartition évolutive des investissements : C’est une méthode risquait au départ, qui devient de plus en plus prudente au fil du temps. C’est une gestion cohérente pour un objectif de retraite, avec des risques lorsqu’on travaille et moins de risques lorsqu’on s’approche de la retraite. On choisit le taux de sécurité et donc il n’y a pas vraiment de surprises.

La sécurisation des plus-values : C’est une méthode qui permet de sécuriser les intérêts générés sur les unités de compte, en les transférant automatiquement sur un fonds en euro. Même en cas de baisse du marché, on ne perd plus nos bénéfices.

La dynamisation des plus-values : Ici au contraire, on place les intérêts générés par le fonds en euros sur des unités de compte. On ne touche donc jamais au capital et on essaye de gonfler les intérêts du fonds en euro.

Les frais d’une assurance vie

On trouve plusieurs types de frais sur une assurance vie. Ce sont très souvent ces frais qui différencient un bon contrat d’un mauvais contrat. Des frais trop lourds viendront plomber les gains ce qui n’est forcément jamais plaisant.

On peut donc trouver des frais sur les versements. Ils sont en moyenne de 0 à 5 % environ du montant versé, selon les établissements. Au-delà de 3 %, ce sera toujours trop, et vous trouverez mieux ailleurs. Il faut également s’assurer que ces frais de versements soient négociables pour de grosses sommes.

On trouve ensuite les frais de gestion qui sont prélevés chaque année. Ils sont là pour rémunérer l’assureur pour la gestion de votre contrat d’assurance vie. Il faut compter environ 0,6 % pour un fonds en euro, et 1 % pour des unités de compte. Des frais de gestion supérieurs à 1 % seront toujours trop élevés, et il est donc conseillé de ne pas souscrire à ce genre de contrat.

Les frais d’arbitrages concernent les transferts d’un support à un autre, ils existent sur les gestions libres et les contrats multisupport. Il s’agit soit d’une somme prédéfinie, soit d’un pourcentage compris entre 0,25 et 1 % du montant de la somme transférée.

Il y a ensuite quelques frais supplémentaires, comme les prélèvements sociaux présents sur tous les placements financiers, ou encore les frais de sortie anticipée qui s’appliquent parfois lorsque le souscripteur ferme son contrat avant son terme.

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